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Réalité ou fiction ?

La Bible affirme être la parole inspirée de Dieu. L’apôtre Paul a écrit : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :16). L’apôtre Jean a déclaré : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 :17).

 

Dans les Psaumes, David a écrit : <<Psaumes 119 : 160>> Le fondement de ta parole est la vérité, Et toutes les lois de ta justice sont Éternelles. (Psaume 119 :160). Toutefois, au cours des deux derniers siècles, la montée de la critique à l’égard de la Bible a conduit beaucoup d’érudits à douter de l’inspiration des Écritures, et à prétendre que les lieux, ainsi que les peuples mentionnés dans son contenu, étaient fictifs et inauthentiques. Des érudits prétendent généralement qu’il n’existe pas de preuve en dehors de la Bible elle-même, qui soutienne l’existence des peuples et des lieux bibliques. Cette approche est tombée sur un terrain fertile dans les cercles intellectuels laïques, et continue à se répandre par l’intermédiaire des média – même si les découvertes archéologiques continuent à valider la véracité historique de la Bible et à contredire les déclarations des sceptiques.

Des critiques considéraient également que l’histoire biblique de David et de Goliath n’était qu’une fiction religieuse fantaisiste. Cependant, des archéologues, qui avaient creusé à Gath (la demeure biblique de Goliath, mentionnée dans <<1 Samuel 17 :4>> Un homme sortit alors du camp des Philistins et s'avança entre les deux armées. Il se nommait Goliath, il était de Gath, et il avait une taille de six coudées et un empan.(1 Samuel 17 :4), ont récemment mis à jour un morceau de poterie comportant deux noms remarquablement identiques au nom de Goliath. Il s’agit de la plus ancienne inscription dans la langue des Philistins, jamais découverte, dont l’ancienneté remonte à environ 950 ans av. J.-C. – dans les soixante-dix ans des événements rapportés par la Bible – ce qui ajoute au crédit historique des Ecritures. De telles découvertes importantes ne cessent de démolir les arguments des détracteurs de la Bible.

Certains détracteurs de la Bible ont noté des similitudes entre le récit de la création selon la Genèse, et les textes conservés sur les tablettes babyloniennes d’argile, lesquels expliquent que la création du monde serait l’œuvre de dieux querelleurs. Ces érudits discutent de détails relatifs à des différences majeures entre les récits, et ils insinuent que les rédacteurs bibliques auraient emprunté leur matériau à d’autres sources. Cependant, la plupart des 17.000 tablettes d’argile découvertes à Ebla en Syrie actuelle, dont l’origine remonte aux années 2500 av. J.-C., montrent que ces détracteurs sont à côté de la question. Les tablettes d’Ebla – qui datent leur version de la création à 600 ans plus tôt – contiennent « le plus ancien récit connu de la création en dehors de la Bible […] cette version de la création se rapproche de manière saisissante de celle de la Genèse, en faisant mention d’un Etre qui créa les cieux, la lune, les étoiles et la terre. Des parallèles montrent que la Bible demeure la version la plus ancienne, quoique moins embellie […] Elles (les tablettes d’Ebla) anéantissent en fin de compte l’idée critique de l’évolution du monothéisme à partir d’un supposé polythéisme originel » (Baker Encyclopedia of Christian Apologetics, Geisler, page 208).

La façon dont l’archéologie prouve l’exactitude historique de la Bible est tout à fait remarquable. Notez ce qu’écrit l’archéologue Nelson Glueck : « On peut déclarer catégoriquement qu’aucune découverte archéologique n’a jamais contredit une seule référence biblique. Les résultats des trouvailles archéologiques confirment clairement les grandes lignes, ou précisent des détails historiques mentionnés dans la Bible » (Rivers in the Desert, Glueck, page 136). Le commentaire de Glueck fait échos aux paroles d’un autre archéologue éminent, William F.Albright, qui a déclaré : « Il n’y a aucun doute que l’archéologie ait confirmé la réelle historicité de la tradition de l’Ancien Testament […] Le scepticisme outrancier des grandes écoles d’histoire des 18ème et 19ème siècles à l’encontre de la Bible […] est graduellement tombé dans le discrédit » (Evidence that Demands a Verdict, McDowell, Volume 1, page 65).

Ces découvertes remarquables, s’ajoutant à des dizaines d’autres – comme le Merneptah Stela, qui parle d’un pharaon d’Egypte des années 1200 av. J.-C., ayant conquis Israël, l’Obélisque noir de Nimrod qui représente le roi israélite Jehu s’inclinant devant le roi assyrien Salmanasar II, l’inscription près de Jérusalem mentionnant « Joseph, fils de Caïphe » (Ce dernier étant le grand souverain sacrificateur à l’époque de la crucifixion du Christ), ainsi que la pierre du 1er siècle de César, sur laquelle est gravée l’inscription « Ponce Pilate, préfet de Judée » – tous ces témoignages nous autorisent à conclure que les rédacteurs de la Bible ont rapporté des faits réels, et non imaginaires (voir The Signature of God, Jeffrey, pages 72-74 ; Is The Bible True ?, Sheler, pages 110-112).


 

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